Le bon endroit : ni trop, ni trop peu.
Une terre nue ou un couvert trop dense sont autant d'obstacles à la préservation des sites d'accueil des Cuivrés. Tout l'art de la sauvegarde de ce papillon consiste donc à maintenir les bistortes dans une prairie « semi-pâturée » sans trop ou trop peu de végétation. Dotée d'un fond européen et régional spécifique l'association des naturalistes de l'Ariège a donc eu recours à la coupe manuelle des végétaux.
Autres procédés envisagés : la mise en pâturage de chevaux sur les terrains concernés tous les deux ans ou encore la clôture de bandes de terres au sein des pâturages. Le pâturage des herbivores est utilisé à condition que soit aménagée une rotation sur les prairies en concertation avec les agriculteurs.
Rotation aménagée évitant de faire pâturer deux ans de suite sur la même prairie.
En 1996 le premier recensement conduit par G Hart pour l'association des naturalistes indiquait une forte population de Cuivrés. Les relevés des 3 dernières années indiquaient toutefois une baisse considérable de la population. Ainsi, certaines prairies laissées à l'abandon depuis les années 1960, étaient retournées à l'état de forêt???.
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